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    Pierre-Henri Gouyon, spécialiste des sciences de l'évolution

     Émission du dimanche 08/mai/2016

    "Les Savanturiers/ Favienne Chauvière/France Inter"

     Les chercheurs sont les nouveaux explorateurs d'aujourd'hui.

    Très belle émission (comme toujours). Cliquer sue le lien en bas pour l'écouter.

     http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1273939


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    Aujourd'hui c'est dimanche, et cela étais évident par quelques détails. La mer était belle, belle, très belle sous un ciel clair. Pour moi ça été un dimanche d'optimisme, et je l'ai respecté. J'ai lu sans me presser, avec une joie indolente. J'ai savouré l'air et la brise, et la limpidité de l'atmosphère, et j'ai cherché dans la radio les ondes familières et humaines de cette journée. J'ignorais que j'aimais tellement les chansons des cultes religieux!

     

    Maintenant c'est la nuit du dimanche. À l'intérieur je cache ma lampe à pétrole. Cette flamme c'est tout pour moi. Elle me permet de voir, de rêver, elle me permet d'oublier. Elle est comme le cœur de mon univers. Les rideaux dansent au va et vient du bateau qui avance dans la nuit.

     

    Ces feuilles que je suis en train de remplir, sont comme un copain avec qui je parle de temps à autre. Mais cette nuit je ne me sens pas très bavard.

     

    Dehors c'est la nuit. La mer est dans l'obscurité. La lumière de mon lumignon ne sort pas de ma cabine.

     

    Commence une autre semaine. Une autre semaine de mer. Lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche, lundi, mardi, mercredi...lundi, mardi...lundi, mardi...lundi, jeudi...samedi, dimanche.

     

     

     

     

    * Julio Villar / Cahiers d'un navigant solitaire

     


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    Un étude génétique des restes d'européens décédés il y a quelques milliers d'années a ouvert une nouvelle fenêtre à la préhistoire du continent. 

    Le travail comprend une grande partie du Paléolithique, depuis environ 45.000 années jusqu'à environ 7.000 et, dévoile divers épisodes inconnus jusqu'à présent.

    "Ce que nous voyons est une histoire des populations pas moins complexe que celle des derniers 7.000 ans, avec des multiples moments où des populations sont remplacés par d'autres, sur une échelle dramatique et pendant des époques dans lesquelles le climat était en train de changer de façon radicale", résume David Reich, génétiste à l'Université de Harvard et principal auteur de cet étude, publié dans la revue Nature.

    Ce travail a consisté a analyser  l'ADN de 51 eurasiatiques, un groupe 10 fois plus grand qu'un quelconque étude antérieur. Il comprend depuis les humains modernes plus anciens connus, jusqu'aux chasseurs recollecteurs qui vécurent peut avant la révolution néolithique qui apporta l'agriculture au continent.

    La première conclusion qui se détache de l'étude c'est que, malgré le croissement de neandertals et humains modernes ( Homo Sapiens ) qui eurent des enfants fertiles, le pourcentage d'ADN de cette nouvelle espèce qui porte la trace a diminué rapidement, en passant du 6% initial au 2% actuel. Ceci implique une certaine incompatibilité évolutive, qui avaient signalé d'autres études récentes.

    " À cette culture (Homo Sapiens) on associe les premiers exemples d'art et musique, comme les peintures de la grotte Chauvet en France ou les flûtes en os", explique Manuel González Morales, chercheur de l'Universidad de Cantabria et coauteur du travail.

    À cette époque, Europe vivait dans l'ultime âge de glace, avec les glaciers avançant depuis le nord d'Europe et poussant des peuples entiers à la migration ou à l'extermination. D'après les donnés de l'étude, i y a 33.000 ans apparut un autre groupe qui remplaça presque totalement l'antérieur et qu'on associe avec la culture gravettienne, (le gravettien est une phase du Paléolithique Supérieur qui doit son nom au site de La Gravette, situé sur la commune de Bavac en Dordogne), caractérisée par ses peintures avec des mains en négatif et les rondes vénus paléolithiques en os. 

    De manière inattendue, il y a 19.000 ans, réapparurent les descendants de la culture aurignacienne (début du Paléolithique Supérieur). Les restes humains trouvés à Cantabria montrent que les habitants de cette zone étaient directement apparentés avec eux. 

    Une des possibles explications c'est que ce peuple se déplaça aux refuges plus doux au sud de l'Europe, spécialement à la Péninsule Ibérique. Une fois terminé l'épisode le plus froid de cette période de glaciation, cette population s'étend à nouveau vers le nord de l'Europe, récupérant ainsi les territoires perdus et remplaçant ses habitants.

    Dernière vague

    À nouveau, il y a environ 14.000 ans, une autre population du proche Orient, arriva au continent et devint dominante, substituant à une grande partie des peuples antérieurs. Cette dernière vague, inconnue jusqu'à nos jours, a été identifiée grâce aux ossements d'un chasseur recollecteur trouvé à Villabruna, Italie.

    La marque génétique de ce groupe se perpétua pendant des millénaires, car, par exemple le chasseur recollecteur de La Braña (Léon), qui vécu il y a 7.000 ans, était apparenté avec ce groupe.

    Les gènes de l'homme de La Braña montrent qu'il avait le teint obscur et les yeux bleus. D'après Gonzalez, jusqu'à l'arrivé de ses ancêtres à Europe, il y a environ 14.000 ans, tous les européens avaient la peau obscure et les yeux marrons.

    " L'étude montre que les premiers individus avec des gènes à la peau claire apparurent environ il y a 13.000 ans". Après, avec l'arrivée des premiers agriculteurs du Proche Orient, commence le Néolithique et le teint blanc se fait plus commun. Autrement dit, les européens furent noirs la plupart de leur histoire.

     

     

    * El País / 05/05/2016

     

     


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