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    Empathie et humanisme / 2

     Julio Villar /Eh, pétrel! /cahier d'un navigant solitaire

    éditorial jeuneuse - Barcelone  /1ere édition 1974

     

    Mon corps et mes attentes de vie en lui m'émeuvent. Je souris au temps qui viendra car, je connais mes envies, et ce que je suis, et ce que je viens de découvrir. Je me suis découvert à moi même, dans mon intérieur, dans chaque partie de moi.

    Soleil, regarde moi. C'est moi. Toi et moi nous pourrions nous comprendre. J'aime que tu me caresses et que tu me réchauffes ; tu m'amènes dans des mirages qui me forcent a regarder vers mon intérieur.

    Sais tu pour quoi je te souris?. Je me sens heureux pour toutes ces choses dont je suis capable de ressentir. Et je me souris aussi, parce que je vis dans ce corps aussi parfait, auquel ne lui manque rien et, dans lequel il n'y a  rien de trop pour y vivre en harmonie.

    Mes mains, mes doigts, ma poitrine, mes épaules, mes yeux, sont un miracle. Je sens de l'admiration pour mon corps, parce que je peux respirer et, ma respiration est un chant à la vie et, parce que les battements de mon coeur, sont des battements divins.

    Je fusionne avec le temps, et mon moi et mon aujourd'hui se mélangent et s'aiment. Doucement. Farouchement.

    Je ressens une joie sauvage, simple et animal, par le faite d'être un homme et d'y être sur cette terre.

       Mer d'Arafura

     


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  • Empathie et humanisme  /1

     Julio Villar /Eh, pétrel! /cahier d'un navigant solitaire

    éditorial jeuneuse - Barcelone  /1ere édition 1974

     

    Pour avoir des provisions les mois suivants, Pierre et moi, nous allons pêcher. Et après nous salons et séchons le poisson. Nos deux bateaux sentent le poisson salé et à nourriture abondante. Il y a des écailles sèches sur les ponts, et des filets de poisson suspendus par des cordes entremêlées, sèchent au soleil et à l'air frais. Nos journées sont bien remplies.

    Aujourd'hui une bande de sardines s'est mise sous nos bateaux. Elle semble un nuage obscur et fixe. Nous avons lancé quatre ou cinq fois notre petit filet de fond, le seul que nous avons, et nous avons réussi à pêcher presque trois sceaux de ces vies argentées.

    Cette nuit, nous dînerons deux douzaines de sardines cuites sur la plage, et le reste nous le salerons pour le prochain voyage.

    Il fait soleil, et je me sens bien avec cet avenir bien garni. Le filet est au fond, et nous le regardons avec émotion, scrutant à travers les eaux bleues.

    Nous plongeons parfois loin de la bande et, avec les mains nous faisons du bruit contre l'eau pour pousser le poisson à l'intérieur du filet. Mais le courant de Humboldt est très froid et, nous restons peu de temps dans l'eau. Il y a un pingouin qui nous inquiète. Il vient d'arriver de la plage et, il s'est mis à pêcher dans la bande de sardines. Nous avons peur qu'il tombe dans le filet et perdre celui-ci. Un pingouin ne peut pas vivre très longtemps sous l'eau. Pour cette raison nous gardons l'oeil sur cet oiseau et, nous décidons de sortir le filet de l'eau et d'arrêter le pêche, car nous avons d'abondantes réserves.

    Le pingouin est tombé dans le filet, avant qu'on récupère celui-ci et il est resté coincé.

    "Nous pensons qu'il est mort. Il est sur le pont, immobile, démembré, comme un jouet de peluche. Je lui fais la respiration artificielle, soufflant au-dessus de son pic. Je le fais sans y croire, mais avec insistance. Je ne sais pas. Je ne sais pas ce que je fais. J'ignore si je le fais correctement. Je me demande si cela vaut la peine de faire la respiration artificiel à un pingouin mort. Car il est déjà mort.

    Le soir, nous dînons sur la plage, de la langouste et pas mal de sardines. C'est un dîner triste et joyeux. Triste à cause de ce pingouin qui est mort à cause de nous. Joyeux à cause de cette vie. Pour ce que notre vie nous donne."

     

    île Floreana / Galápagos

     


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    Trois films. Trois regards introspectifs sur l'homme, son histoire, et son évolution possible. 

    Blade Runner : Film américain de science-fiction réalisé par Ridley Scott et sorti en 1982. Scénario inspiré du roman «Les androïdes rêvent ils de moutons électriques?» écrit par Philip K. Dick.

    « L'action se déroule à Los Angeles en 2019 et met en scéne un ancien policier qui reprend du service pour traquer un groupe de réplicants, androïdes créés à l'image de l'Homme ».

    Depuis 2007 est classé par L'American Film Institute, parmi les 100 plus grands films américains de tous le temps. Considéré aujourd'hui comme un film majeur de l'histoire du cinéma.

     

     

    Apocalypto : Film sorti en décembre 2006. Réalisé par Mel Gibson.

     L'action se déroule en Mésoamérique, dans la péninsule du Yucatán, à la fin de l'époque Postclassique. Il raconte l'histoire d'un homme qui lutte pour sa vie et sa liberté durant le déclin de la civilisation maya.

     

     

    Bienvenue à Gattaca :  Film de Andrew Niccol en 1997. Dans un monde qui pratique l'eugénisme à grande échelle, on peut choisir le génotype des enfants. Dans cette société hautement technologique, les gamètes des parents sont triés et sélectionnés afin de concevoir in vitro des enfants ayant le moins de défauts et plus d'avantages possibles.

    Bien que cela soit officiellement interdit, entreprises et employeurs recourent à des tests ADN, afin de sélectionner leurs employés ; les personnes conçues de manière naturelle se retrouvent, de facto, reléguées à des tâches subalternes.

    "Gattaca est un centre d'études et de recherches spatiales pour des gens au patrimoine génétique impeccable. Jérôme, candidat génétiquement idéal, voit sa vie détruite par un accident tandis que Vincent, enfant conçu naturellement, donc au capital génétique « imparfait », rêve de partir pour l'espace. Chacun des deux va permettre à l'autre d'obtenir ce qu'il souhaite en déjouant les lois de Gattaca."

      

     

    * Ces trois films sont disponibles sur YouTube en streaming.


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     Eurêka

    Illustration: Gareth Williams

     

    "Depuis mon enfance que je m'en souvienne, je cherche à comprendre, à identifier ce moment où l'humanité à entrepris le chemin irréversible du progrès.

    Au début de la histoire des civilisations, nous avons tous eu un bout de silex dans les mains. Dans un film (je ne me souviens pas du nom), Jean Paul Belmondo voyage à l'arrière d'une limousine et tient un petit objet métallique et rond dans ses mains. Il joue le roll d'un jeune héritier en ligne successive;  celui de l'inventeur du roulement à billes.

    Après la conquête du feu, le sédentarisme, l'acquisition des connaissances majeurs sur la manipulation de tous les éléments constituant notre environnement, jusqu'à le modifier à notre goût ; après le développement  de toutes les technologies qui nous ont permis de nous déplacer sur terre, l'eau , l'air et le espace extra planétaire. Après la naissance de notre organisation sociale, ponctuée de dattes historiques qui témoignent du bonheur et des difficultés de vivre ensemble, après avoir développé le sens de l'esthétique  et toutes les sciences ...Il y a encore dans notre planète, des groupes d'individus qui sont restés dans un état primitif, vivant en petites communautés et,  subsistant de l'agriculture, la pêche, la récollection et la châsse à petite échelle.

    D'après les témoignages recueillis lors des rares contactes avec eux, ils n'ont jamais entrevu aucun intérêt à modifier ou maitriser leur environnement.  Ils reconnaissent en la nature, l'origine de leur propre existence et la source de tous les bienfaits de leur vie quotidienne. - Pour quoi la modifier?, comment pourrions nous faire mieux qu'elle ?

    Je l'écoute parler en silence. Une courte discussion s'entame. Aurions nous préféré voir vivre nos enfants depuis leur naissance, dans l'ignorance du progrès ?. Nous doutons à faire un choix, malgré l'irrelevance de l'instant.

    Ce serait bien quand même, si l'ont pourrais fusionner le meilleur des deux mondes.

     

     


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    Principaux facteurs déterminants du comportement alimentaire:

    Pays, société/Climat, production agricole et alimentaire, messages véhiculés par les médias, "culte de la minceur". 

    Environnement alimentaire/Offre alimentaire proche au sein ou à proximité de l'établissement scolaire: restaurant scolaire, quartier, ville, habitats, équipement culinaire, publicités alimentaires.

    Facteurs socioculturels/Traditions, croyances, religion, valeurs, éducation, accès à l'information.

    Niveau socio économique/Lien social, convivialité, identification.

    Aspects individuels/Goûts, préférences alimentaires, aspects psychologiques.

    Facteurs physiologiques/Faim, besoins (poids/taille/âge/croissance, etc.), état de santé.

    "L'acte de manger se décline bien plus largement qu'à travers la satisfaction d'un besoin biologique. Selon les personnes, les aliments sont porteurs de différents rôles : rôle nourricier de maintien de vie, mais aussi de marque d'affection, rôle hygiéniste de maintien de la forme et de la santé, rôle hédoniste (goûts et préférences alimentaires, plaisir de manger), rôle social et d'identification.   /       Chaque personne se construit sa propre histoire alimentaire qui résulte de l'interactions de différents facteurs biologiques et culturels.    /     L'alimentation est donc un vecteur d'identité et de communication. Elle permet de marquer ses différences par l'identification ou par l'opposition au groupe. Les valeurs, les croyances et les aspirations mises en jeu sont en constante mutation. L'ensemble de ces éléments relativise l'aspect normatif qui fonde certaines recommandations nutritionnelles."      

     

    * source : Institut national de la prévention et d'éducation pour la santé. inpes

     

    Une petite pause ....alimentaire

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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