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    ...En attendant

    Par mes circonstances de vie et, mes choix personnels, je me considère un consommateur assez standard. Pour mon alimentation, je fais mes courses dans l'hypermarché du coin chaque samedi. J'achète pour la semaine. Je ne possède pas de congélateur de grande capacité. Juste la partie haute de mon frigo. J'utilise très peu ma gazinière, ( omelettes et légumes vapeur...ma dépense en gaz est de 17 € par an) que d'ailleurs se trouve dans mon garage. En semaine quand je travaille, je cuisine peu et me contente souvent de faire réchauffer des plats surgelés ou pré cuisinés. Presque tous mes repas sont préparés dans mon petit four à chaleur tournante, mon cuiseur de riz et mon micro ondes.

    Il y a quelque temps déjà, je m'étais interrogé sur la quantité de restes d'emballages divers que je produisais avec ma poubelle jaune. J'avais trouvé qu'en moyenne, et sur un mois, je retournais environ 15kg de papier, carton, cannettes, plastique, à la chaîne de recyclage. Je ne compte pas les bouteilles en verre.

    Dans un article précédant, "revenons un peu sur Jake", j'expliquais que ce petit changement dans mon alimentation, (en ce moment je consomme Jake uniquement à midi quand je travaille), avais quelque peu modifié mes habitudes de consommateur.

    J'ai vérifié pendant cette période et, ma poubelle jaune affiche entre 500/600 gr. de poids en moins par semaine. Donc environ 2.5 kg par mois. Je rappelle que je vis seul.

    Dans mon cas, la substance assez liquide (la consistance de ces poudres alimentaires peut varier selon la quantité de liquide utilisé pour le mélange, au goût de chacun), a favorisé la disparition d'autres boisons qui accompagnaient mes repas classiques auparavant.  J'ai également réduit la consommation de certains produits de grignotage. Donc en même temps, leurs emballages. Qui dit emballages dit aussi,( autre que leur impacte sur l'environnement très important), le surcoût qu'ils représentent sur les produits achetés.

     


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    Si vous avez eu la patiente de lire certains, ou pourquoi pas "tous mes articles", il est temps alors de vous remercier. Voici un petit cadeau. Ce petit  bijou d'animation qui, peut donner lieu à des songeuses interprétations. Régalez vous!

     


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  • H+

     

                           En route vers le transhumanisme?

    H+

    "Un jour l'humanité niera descendre de nous.

    Ainsi comme nous refusons aujourd'hui descendre des singes"    Khalil Gibran 

     

    Les transhumanistes croient que nous devrions utiliser la technologie, pour dépasser nos limitations biologiques. D'après Raymond Kurzweil, ingénieur en chef de Google chargé de projets futuristes, des branches comme le clonage, la biotechnologie, nanotechnologie, génie génétique, l'intelligence artificielle, pharmacologie et sciences de l'espace, vont connaître un progrès exponentiel qui permettront à l'homme de se soustraire de la chaîne biologique.  

    Selon Kurzweil, la technologie avec sa propre intelligence, dominera et fusionnera  tous les méthodes d'échange d'information d'époques antérieures, incluant  l'intelligence humaine. L'univers sera plein d'information et connaissance. De lui émergera une intelligence nouvelle qui emploiera tout le contenu en elle même.  

     

    * illustration: angepynka

     

     

     

     


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    Ma première commande de Jake arrive à sa fin. Il me reste un sachet. Un repas que je veux partager. Hormi samedis et dimanches, Jake a été ma principale source d'énergie, dès 5h du matin jusqu'à 19h du soir, tout en travaillant dur.

     

    24 jours

     

    Cette cuisine est le pc de mes préparations culinaires. Je me plais dans cette pièce. Spacieuse, bien éclairée par la lumière naturelle, aérée,  très peu meublée et avec des accessoires simples et peu couteux, tout en préservant l'agrément  minimal pour y entretenir, seul ou à plusieurs un habitat confortable, est pour moi l'expression même de la chasse du superflu.  

    Pourtant, en regardant bien, je m'aperçois rapidement que l'ont peux faire mieux. J'ai vais faire mieux. Je sais que quelque part en moi, ce changement est en phase de se réaliser.

    Je ne pense pas que je deviendrai un végan radical. Mais je ne peux plus manger comme avant. Ce n'est pas à cause de Jake.

    Aujourd'hui je n'accepte plus de faire ce que je faisais avant. Je comprends depuis toujours que tous les êtres vivants sont conscients de leur existence. Dans un instant de danger extrême, nous essayons "tous" d'échapper à la mort. Nous ne sommes pas d'accord pour cesser de vivre. Encore moins je présume, quand le but de ta vie depuis ta naissance est de grossir rapidement dans une cage ou ailleurs, pour finir dans l'estomac d'un autre à l'issu de manipulations méthodiques et organisées, trop souvent dans des horribles souffrances. Devant lesquelles nous restons sourds et aveugles.

    Si on me proposerai de simplifier mes repas de façon à m'alimenter correctement  et, nous préserver ainsi  de cette spéculation malsaine que nous entretenons avec la nourriture et, toutes nos activités  et conséquences dangereuses pour l'obtenir... Devrais je refuser ?.

     

    Devons nous refuser ?

     

     

     

     


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    Des chefs de réputation mondiale se sont rencontrés récemment dans le congrès Food on The Edge, qui s’est tenu dans la localité irlandaise de Galway.  Avec comme sujet à  débattre : l’avenir de l’alimentation. Les défis auxquels devront faire face nos systèmes d’exploitation agroalimentaires actuels dans les décennies à venir, exigeront certainement des changements considérables aux producteurs, mais sans doute, également aux consommateurs.

    Les experts annoncent une population d’environ 9 milliards d’individus vers l’année 2050…qu’il faudra nourrir. Les mêmes experts affirment qu’environ 800 millions de personnes sont sous-alimentés dans le monde actuellement et que environ deux milliards souffrent d’un déficit de micro nutriments (fer, iode ou zinc, vitamines A, B, et C).  D’après la FAO, la production alimentaire devrait croître de 70% pour subvenir aux besoins de tous, d’une manière « équitable ». L’équation n’est pas simple ; surtout si l’ont tient compte de la consommation grandissante de viande et poisson par les pays émergents, (…ils ont le même droit que les autres) et l’impacte sur l’environnement que cela implique, au moment même que les prévisions alarmantes sur le changement climatique semblent se concrétiser de jour en jour et, dont mesure encore mal les conséquences.

    Concernant les produits de la mer, pour citer un exemple récent, les pécheurs chiliens ont vécu un avant goût il y a à peine quelques semaines. Partis du port de Valparaíso pour la pêche du merlu, poisson le plus traditionnel du Chili et en état de « conservation critique », ils sont rentrés au port « les mains presque vides ».  La pêche industrielle massive est en train d’épuiser une bonne part d’espèces marines et, ceci malgré le système des quotas.

    Bien sur, la créativité, l’innovation, la technologie, travaillent déjà à trouver des solutions à ces nouveaux défis. Certaines de ces denrées alimentaires que nous trouverons très probablement bientôt dans nos supermarchés habituels,  sont actuellement à l’essai dans les laboratoires. Mais ces solutions recherchées aujourd’hui, seront-elles comme notre système agroalimentaire, basé sur le profit et l’égoïsme ? L’alimentation répond à des besoins biologiques, mais aussi culturels et sociaux.

    Quelques exemples de projets novateurs liés à l’alimentation :

    Un premier hamburger « in vitro » a été élaboré par des chercheurs de  l’université de Maastricht en 2013. Il s’agit d’une viande synthétique conçue dans un laboratoire à partir des cellules souches prélevées dans les muscles de bovins adultes.

    La société Modern Meadow aspire ainsi à « créer » de la viande avec une imprimante 3D via le procédé de la bio-impression. Elle récupère des cellules souches d’un animal qu’elle développe ensuite. Une fois multipliées, ces cellules sont alors stockées dans une cartouche d’impression. Lorsqu’elles sont imprimées, les cellules tendent à fusionner naturellement et forment un tissu vivant.

     Au delà de la viande

    Une solution alternative consiste à se nourrir d’une viande d’animaux moins communs. Ce sont toutes les innovations qui tournent autour de la consommation d’insectes comestibles. Cette consommation est notamment encouragée par la FAO en raison de leur grande valeur nutritive : les insectes sont riches en graisses, en vitamines et en minéraux et leur teneur en protéines est proche de celle de la viande traditionnelle. Plus de 1900 espèces d’insectes sont d’ailleurs comestibles et consommées dans le monde : coléoptères (scarabées, etc.), chenilles, abeilles, guêpes, fourmis, sauterelles, criquets, grillons, termites, punaises, cigales, etc. Ils peuvent être consommés soit directement, soit sous la forme d’une pâte. Par ailleurs, l’impact environnemental de la production d’insectes est beaucoup moins important que la production de viandes traditionnelles. Un tiers de la population mondiale les consomme couramment en Afrique, Asie et Amérique du sud. Au Mexique, pour citer un pays, la consommation d'insectes est resté une tradition gastronomique depuis le temps précolombien. En Europe, Belgique, Angleterre et l'Hollande ont légalisé la consommation d'insectes et des nombreux produits se trouvent déjà sur le marché, en particulier en Belgique.

    Des entreprises se sont spécialisées dans ce secteur, comme la société française Micronutris, qui se présente comme la « première société européenne spécialisée dans l’élevage et l’élaboration de produits à base d’insectes comestibles destinés à l’alimentation humaine ». Elle commercialise notamment des biscuits, des chocolats et des macarons avec des insectes. Il en est de même des sociétés Exo Protein ou  Ynsect .

    Une expérience intéressante, appelée  Toumou’Délice , a été tentée en 2014 au Burkina Faso. Il s’agit de sachets de chenilles fraîches précuites qui ont à la fois une excellente qualité nutritionnelle et une durée de conservation assez longue (18 mois) dans le but d’habituer la population locale à manger ce type de nourriture et de lutter aussi contre la malnutrition qui sévit dans le pays.

    Une autre solution est celle qui a retenu mon intérêt pour ce blog. Cette poudre nutritive qui, mélangée avec de l’eau est censée contenir tout dont le corps humain a besoin : vitamines, minéraux, acides aminés, calories, mais aussi du gras. Jakeshake.eu

     

    * sources: El País, La Vanguardia, Future Sciences.

    ...Quel avenir pour l'alimentation?

    Sachet de Jake Original avec le shaker livré avec la commande et accessoire mélangeur. Echantillon de la poudre alimentaire à mélanger avec de l'eau.

     

     

     

     

     


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