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     Évolution énergétique = évolution social ?

     

     

    Pendant des siècles l'homme a travaillé avec la seule force de ses muscles. Le nombre, des outils rudimentaires et son intelligence évolutive, l'ont amené a développer des techniques et des nouvelles technologies, transformant de manière spectaculaire nos sociétés et tout particulièrement pendant les deux siècles précédents. Vapeur, électricité, énergies fossiles et en dernier lieu l'énergie atomique  ont élargi les marges de nos sociétés modernes et progressistes jusqu'à nous situer dans les limites actuels.  

    Chacune de ces technologies a généré une impulsion notable en termes de productivité, mobilité et l'amélioration générale de notre cadre de vie : santé, éducation, partage et liberté de l'information et des connaissances , pour parvenir enfin aux meilleurs exemples de nos sociétés les plus équitables et démocratiques. Bien sur, tout cet merveilleux mouvement vers le progrès, n'a pas oublié de générer parallèlement tout le corolaire de tragédies, injustices et inégalités que nous connaissons si bien, car toujours présentes dans nos quotidiens et qui délimitent elles aussi  l'état du réel progrès de nos sociétés.

    Parmi les évolutions technologiques de ces dernières décennies, l'informatique représente un point d'inflexion définitif avec les technologies antérieures et de ce fait, elle mérite d'être classée à part. L'exploitation des énergies précédentes  étant soumises à l'émergence  d'énergies nouvelles pouvant les remplacer. La vapeur à pratiquement disparu de nos jours, laissant place à l'électricité et l'énergie fossile et la prise de risque dont nous sommes conscients de prendre avec l'énergie atomique,  la rend inévitablement comme une solution de transition. "En attendant la fusion nucléaire, si on arrive".

    Le pétrole, par son prix de revient bon marché et l'étendu de ses dérivés et ses applications multiples a été incontestablement le support principal qui a favorisé l'essor de l'économie mondiale telle que nous la connaissons actuellement.

     

     

     

    Par définition  l'informatique est la science du traitement des informations avec des moyens électroniques.   Son rôle est de traiter l'information sous une forme utilisable par le biais des ordinateurs.  On ne peut donc pas classer l'informatique comme une "énergie traditionnel". L'énergie étant définie en physique comme la capacité d'un système à produire un travail (mouvement) ou produisant une autre expérience physique (lumière, chaleur, etc.). Le terme "énergie" est aussi utilisé dans les domaines technologiques, (économiques, écologiques) pour évoquer les différentes ressources.

    Mais comment pourrions nous dissocier, mieux encore, contester la capacité de l'informatique à intégrer, améliorer, toutes les technologies existantes avant son apparition et, en même temps, participer dans une telle mesure à tout notre environnement présent, jusqu'au point de se rendre essentielle et irremplaçable dans nos activités quotidiennes et  nos projets futurs. L'informatique n'est pas le meilleur support connu pour véhiculer et interagir de "l'intelligence de l'homme" et, ceci avec toute l'influence énergétique que cela représente?.

    Au delà des innombrables gadgets technologiques et autres fantaisies de consommation massives qui généré l'ère informatique,  les fantastiques capacités d'analyse et de projection qui détient cet outil, ont donné puissance et force de conviction  à des termes comme : Énergie propre,  énergie renouvelable, écologie, recyclage et consommation responsable, marché équitable, et par le biais de l'information en temps réel , à la mise en place d'une certaine citoyenneté qui regarde devant elle en faisant des choix bien précis en cherchant des bénéfices sociaux bien tangibles.

     

    @ludo_z82" & angepynka

     

     

    Évolution énergétique = évolution sociale ?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    PHOTOS / GRAPHES


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  • Empahtie et humanisme / 5

     

    J'ai entendu un long soufflement,  comme un déplacement d'eau et, laissant d'un geste ce livre que je suis en train de lire, je suis sorti rapidement dehors.

     

    Sur la mer se promènent des lentes et interminables ondes. Une perceptible brise leurs apportent quelque chose de spéciale. L'horizon, avec des changements dans ses couleurs, n'est pas plat, sinon qu'il est comme une succession capricieuse de petits mirages. On dirait que les cellules de la planète ont envie de bouger, de s'unir, de danser ensemble, se balançant dans des impressionnants et parcimonieux va-et-vient.

     

    Le soleil monte. Au centre du ciel, en haut de sa coupole, le bleu est intense et pur, pendant qu'il perd sa force et pâlit, là où il s'appui sur la ligne de la mer.

     

    Resplendissant et arrêté, un petit nuage blanc flotte dans la matinée. Le soufflement que j'ai entendu était certainement une illusion.

     

    J'ai entendu à nouveau ce long soufflement. Un gros poisson bouge sous la coque de mon bateau et cela, me produit des frissons, et éveille en moi une peur pleine de curiosité.

     

    Cette fois-ci je sors juste à temps d'apercevoir trois immenses tourbillons ronds, à la surface lisse mais agitée, comme des eaux bouillantes. Fbss...fbss...

     

    Et la tête d'un cachalot surgit énorme, aplatie et souriante. Et un corps interminable commence à glisser sans fin. Une ailette obscure, mate, âpre, coupe les eaux à la fin et le tout disparaît sous la mer.

     

    Mon bateau est très petit à côté de cet énorme animal. Tout mon être, mon corps, se soustraient à la vie, et mes réflexes s'arrêtent, statiques, devant cette vision préhistorique et irréelle. Des vibrations de peur amusée passent à travers moi.

     

    Face au bateau bougent, pas un, si non sept ou huit cachalots. Leurs longs corps, quand ils sortent pour respirer, reluisent et brillent au soleil. Ils ont au moins dix mètres de long, et moi, j'essaie de ne pas penser aux conséquences, si l'un parmi eux aurait l'idée de venir se gratter le dos contre la coque de mon bateau. Mais je reste confiant, car je me sens à ma place. Comme eux.

     

    Nos destins se sont donnés rendez-vous aujourd'hui.

     

    Je grimpe en haut de mon mât et, assis sur la croisette, avec les pieds plongeant dans le vide, et regardant les têtes de mes amis, je leurs dis en mettant toute mon affection dans ma voix : - Eh !  Eh !  Eh !  Et ils me répondent : - Fhss...Fhss...Fhss...

     

     

     

     

     Julio Villar / Eh Pétrel / Cahier d'un navigant solitaire

     

     

     

     


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    Bâtiment / Biodiversité / Eau / Recyclage / Energie / Mobilité / Qualité de vie 

    Site d'intérêt

    http://www.demainlaville.com/

     


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