• Empathie et humanisme / 2

     

    Empathie et humanisme / 2

     Julio Villar /Eh, pétrel! /cahier d'un navigant solitaire

    éditorial jeuneuse - Barcelone  /1ere édition 1974

     

    Mon corps et mes attentes de vie en lui m'émeuvent. Je souris au temps qui viendra car, je connais mes envies, et ce que je suis, et ce que je viens de découvrir. Je me suis découvert à moi même, dans mon intérieur, dans chaque partie de moi.

    Soleil, regarde moi. C'est moi. Toi et moi nous pourrions nous comprendre. J'aime que tu me caresses et que tu me réchauffes ; tu m'amènes dans des mirages qui me forcent a regarder vers mon intérieur.

    Sais tu pour quoi je te souris?. Je me sens heureux pour toutes ces choses dont je suis capable de ressentir. Et je me souris aussi, parce que je vis dans ce corps aussi parfait, auquel ne lui manque rien et, dans lequel il n'y a  rien de trop pour y vivre en harmonie.

    Mes mains, mes doigts, ma poitrine, mes épaules, mes yeux, sont un miracle. Je sens de l'admiration pour mon corps, parce que je peux respirer et, ma respiration est un chant à la vie et, parce que les battements de mon coeur, sont des battements divins.

    Je fusionne avec le temps, et mon moi et mon aujourd'hui se mélangent et s'aiment. Doucement. Farouchement.

    Je ressens une joie sauvage, simple et animal, par le faite d'être un homme et d'y être sur cette terre.

       Mer d'Arafura

     


  • Commentaires

    1
    Vendredi 22 Janvier 2016 à 02:51

    smile La plénitude... par la concentration sur le présent et surtout la GRATITUDE ! J'ai découvert ce sentiment en 2015 en le vivant vraiment en moi et non plus par l'intellect. Le retour est quasi-immédiat ou très rapide en tout cas : les autres nous voient de façon + respectueuse et juste, nous jugent moins en négatif, et bien sûr plus d'harmonie apparaît dans l'enchaînement des événements petits ou grands autour de nous.

    Oui, déjà remercier d'avoir un corps qui fonctionne bien ou à peu près, sans problème majeur. Là, mon père vient juste de mourir à force d'être sapé par la maladie. Vraiment la santé est le bien le + précieux qu'on ait. Combien de millionnaires gravement malades donneraient leur fortune pour retrouver une santé de fer et vigueur !

    2
    Vendredi 22 Janvier 2016 à 02:53

    J'ai partagé sur ma page Google +.

      • Samedi 23 Janvier 2016 à 05:27

        Bon jour Pierre Laurent,

        Moi aussi j'avais partagé ton article "Justice sociale" sur twitter. À bientôt.

         

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