• ...Quel avenir pour l'alimentation?

     

    Des chefs de réputation mondiale se sont rencontrés récemment dans le congrès Food on The Edge, qui s’est tenu dans la localité irlandaise de Galway.  Avec comme sujet à  débattre : l’avenir de l’alimentation. Les défis auxquels devront faire face nos systèmes d’exploitation agroalimentaires actuels dans les décennies à venir, exigeront certainement des changements considérables aux producteurs, mais sans doute, également aux consommateurs.

    Les experts annoncent une population d’environ 9 milliards d’individus vers l’année 2050…qu’il faudra nourrir. Les mêmes experts affirment qu’environ 800 millions de personnes sont sous-alimentés dans le monde actuellement et que environ deux milliards souffrent d’un déficit de micro nutriments (fer, iode ou zinc, vitamines A, B, et C).  D’après la FAO, la production alimentaire devrait croître de 70% pour subvenir aux besoins de tous, d’une manière « équitable ». L’équation n’est pas simple ; surtout si l’ont tient compte de la consommation grandissante de viande et poisson par les pays émergents, (…ils ont le même droit que les autres) et l’impacte sur l’environnement que cela implique, au moment même que les prévisions alarmantes sur le changement climatique semblent se concrétiser de jour en jour et, dont mesure encore mal les conséquences.

    Concernant les produits de la mer, pour citer un exemple récent, les pécheurs chiliens ont vécu un avant goût il y a à peine quelques semaines. Partis du port de Valparaíso pour la pêche du merlu, poisson le plus traditionnel du Chili et en état de « conservation critique », ils sont rentrés au port « les mains presque vides ».  La pêche industrielle massive est en train d’épuiser une bonne part d’espèces marines et, ceci malgré le système des quotas.

    Bien sur, la créativité, l’innovation, la technologie, travaillent déjà à trouver des solutions à ces nouveaux défis. Certaines de ces denrées alimentaires que nous trouverons très probablement bientôt dans nos supermarchés habituels,  sont actuellement à l’essai dans les laboratoires. Mais ces solutions recherchées aujourd’hui, seront-elles comme notre système agroalimentaire, basé sur le profit et l’égoïsme ? L’alimentation répond à des besoins biologiques, mais aussi culturels et sociaux.

    Quelques exemples de projets novateurs liés à l’alimentation :

    Un premier hamburger « in vitro » a été élaboré par des chercheurs de  l’université de Maastricht en 2013. Il s’agit d’une viande synthétique conçue dans un laboratoire à partir des cellules souches prélevées dans les muscles de bovins adultes.

    La société Modern Meadow aspire ainsi à « créer » de la viande avec une imprimante 3D via le procédé de la bio-impression. Elle récupère des cellules souches d’un animal qu’elle développe ensuite. Une fois multipliées, ces cellules sont alors stockées dans une cartouche d’impression. Lorsqu’elles sont imprimées, les cellules tendent à fusionner naturellement et forment un tissu vivant.

     Au delà de la viande

    Une solution alternative consiste à se nourrir d’une viande d’animaux moins communs. Ce sont toutes les innovations qui tournent autour de la consommation d’insectes comestibles. Cette consommation est notamment encouragée par la FAO en raison de leur grande valeur nutritive : les insectes sont riches en graisses, en vitamines et en minéraux et leur teneur en protéines est proche de celle de la viande traditionnelle. Plus de 1900 espèces d’insectes sont d’ailleurs comestibles et consommées dans le monde : coléoptères (scarabées, etc.), chenilles, abeilles, guêpes, fourmis, sauterelles, criquets, grillons, termites, punaises, cigales, etc. Ils peuvent être consommés soit directement, soit sous la forme d’une pâte. Par ailleurs, l’impact environnemental de la production d’insectes est beaucoup moins important que la production de viandes traditionnelles. Un tiers de la population mondiale les consomme couramment en Afrique, Asie et Amérique du sud. Au Mexique, pour citer un pays, la consommation d'insectes est resté une tradition gastronomique depuis le temps précolombien. En Europe, Belgique, Angleterre et l'Hollande ont légalisé la consommation d'insectes et des nombreux produits se trouvent déjà sur le marché, en particulier en Belgique.

    Des entreprises se sont spécialisées dans ce secteur, comme la société française Micronutris, qui se présente comme la « première société européenne spécialisée dans l’élevage et l’élaboration de produits à base d’insectes comestibles destinés à l’alimentation humaine ». Elle commercialise notamment des biscuits, des chocolats et des macarons avec des insectes. Il en est de même des sociétés Exo Protein ou  Ynsect .

    Une expérience intéressante, appelée  Toumou’Délice , a été tentée en 2014 au Burkina Faso. Il s’agit de sachets de chenilles fraîches précuites qui ont à la fois une excellente qualité nutritionnelle et une durée de conservation assez longue (18 mois) dans le but d’habituer la population locale à manger ce type de nourriture et de lutter aussi contre la malnutrition qui sévit dans le pays.

    Une autre solution est celle qui a retenu mon intérêt pour ce blog. Cette poudre nutritive qui, mélangée avec de l’eau est censée contenir tout dont le corps humain a besoin : vitamines, minéraux, acides aminés, calories, mais aussi du gras. Jakeshake.eu

     

    * sources: El País, La Vanguardia, Future Sciences.

    ...Quel avenir pour l'alimentation?

    Sachet de Jake Original avec le shaker livré avec la commande et accessoire mélangeur. Echantillon de la poudre alimentaire à mélanger avec de l'eau.

     

     

     

     

     


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