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    Dans quelques jours aura lieu une exposition commémorative (Mille Années de Découvertes) sur la création de FAST (2016, dans une montagne perdue au sud-ouest de la Chine) et avec lequel commencèrent le nombre incalculable de nouvelles découvertes, qui nous ont apporté nos connaissances actuelles sur notre galaxie et, les galaxies périphériques. Cette exposition aura lieu dans les locaux du MIT, sur la base géostationnaire Jules Verne. 

     

     

    Image de FAST pendant sa fabrication/2016

    FAST fût le plus grand radiotélescope jamais fabriqué sur la Terre, son plateau récepteur de 500 mètres de diamètre , était conçu pour capter les signaux radio émis à des millions d'années lumière de notre planète. Avec lui, les scientifiques ne cachaient plus l'espoir de trouver de la vie intelligente extra terrestre.

    Une merveilleuse ère de nouvelles découvertes, favorisa "le Second Siècle des Lumières, 2200-2300", connu historiquement comme Le Siècle de la Pacification et la Fraternité des Habitants de la Terre". Pendant cette période, l'humanisme et la technologie, créèrent le climat actuel d'épanouissement sur la Terre et, les recherches extragalactiques pour la découverte d'autres peuples intelligents. 

     

           Radio-télescope-Scanner Extra-Galactique Populus , à environ 15 millions de km. de la nébuleuse du Crabe- Illustration : angepynka

    En 2224/2239,  fut construite la base géostationnaire Jules Verne. Avec une capacité d'accueil pour 225.000 personnes, dont environ 85.000 scientifiques spécialisés dans toutes les branches de la recherche spatiale et d'autres technologies de pointe. Un moment culminant de cette collaboration fut la construction et le lancement depuis Jules Verne, du radio télescope-scanner extra galactique de nouvelle génération Populus. Populus fut lancé en octobre de 2493 pour cartographier notre galaxie et les galaxies voisines et, devrait se rapprocher vers 3100, des échos d'ondes massives gravitationnelles détectées en 2619 dans l'Area des Trois Soleils. Populus est suivi depuis sont lancement par des balises type Oculus, équipées de transporteurs de fibre optique 6ème génération (10,8 Gbits par seconde), à intervalles de 1,5 millions de km. entre elles, servant ainsi de relais pour les informations transmises entre Populus et le Centre d'Etudes Extra Galactiques de Jules Verne.

     

            Base géostationnaire Jules Verne /Image datée de 2487 Illustration : angepynka

    La captation des échos des ondes massives gravitationnelles près de l'Area des Trois Soleils, marqua un moment d'exaltation dans la recherche des SETI. Un code binaire à double flux fut décrypté provenant de cette zone.  Depuis le 20 mars de l'année 2619, nous pouvons avoir la certitude de que nous ne sommes pas les seuls habitants intelligents du vaste univers. Même si à ce jour, nous n'avons pas obtenu aucune réponse à nos messages émis depuis Populus.

     

    chroniques du 3ème millenaire

    Interprétation numérique d'un fragment du code binaire  décrypté par Populus / Chevalier des Arbres /Kane


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    Six mois avec Jake

     

    Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur. Harper Lee est morte pendant son sommeil à l'âge de 89 ans. Aussi discrètement qu'elle avait vécu, après la publication de son seul titre, publié en 1960 et, vendu à 30 millions d'exemplaires; un monument littéraire aux Etats Unis.   

    Le livre, narre l'histoire et la vie de famille de Atticus Finch, avocat qui doit défendre Tom Robinson, un noir injustement accusé de viol dans l'Alabama raciste de la Grande Dépression.

    La narration des évènements par un enfant en première personne, (Scout, fille de Finch), est un plaidoyer contre les préjugés.

    J'ai les doigts un peu lourds en écrivant ce billet, dans lequel, je m'apprête à établir un lien entre une œuvre littéraire majeure et, une poudre alimentaire qui s'apparente d'avantage à un de ces nouveaux produits de marketing, qui nous arrivent toutes les semaines directement de Silicon Valley. 

    Je crois que le mot qui fait le lien est celui de "préjugés". Certains de nos préjugés sont parfaitement connus et font l'objet de débats tous les jours. Couleur de peau/religion/orientation sexuel/idées politiques/status social/.

    Mais, identifions nous aussi facilement, nos préjugés concernant nos petits conforts quotidiens ?.

    Certes, depuis déjà quelque temps, l'alimentation et ses sources sont en première ligne. Nous sommes de plus en plus nombreux à prendre conscience peu à peu, que sous le poids de nos traditions, autrement dit, "de notre passé", nous avons du mal à bien préparer "notre avenir et celui de nos enfants". La façon dont nous utilisons les ressources de notre planète, en tant que consommateurs, nous concerne directement et nous sommes responsables de chacun de nos choix.

    Alors, renier de tout, de nos acquis, de notre culture, de notre confort quotidien bien mérité ?. Non. Adapter, accepter de réguler nos "vrais besoins et nos faux plaisirs", tenant compte des besoins des autres. Oui.

    Dans le domaine de l'alimentation, je considère que les poudres alimentaires (Jake et les autres) sont d'une modernité absolue et, elles sont là pour y rester. Cela fait maintenant six mois que j'ai integré partiellement Jake à mon alimentation quotidienne (lire les autres articles concernant Jake). Mon corps n'a ressenti aucun changement et tout fonctionne comme toujours. Par contre, son utilisation a mis en évidence une majeur simplification dans la préparation de mes repas et, par conséquence, l'irrelevance de certaines habitudes que j'avais auparavant dans mon alimentation.  "Je voulais me démontrer que mes valeurs personnels, étaient bien au dessus de mes circonstances personnelles".

    La phrase la plus connue de cette nouvelle:

    "Je voudrais fils, que tu découvres ce qui est le véritable courage. Pas celui incarné par un homme armé d'un révolver. Une personne est courageuse quand sachant d'avance que ses choix ne le permettront pas forcement de vaincre, essaie malgré tout et lutte jusqu'à la fin, quoi qu'il arrive. On y arrive pas toujours, mais parfois on y arrive" 

     

     

     

     

     

     

     


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    Voyage à l'origine de la guerre

    Représentation des archers de la grotte du Civil. Castellón/Espagne

     

    La guerre fait partie de la culture de l'humanité. Les sociétés vénèrent ses guerriers, les dédient des monuments et des noms de rue . Les premiers textes littéraires, l'ancien testament, le poème de Gilgamesh et, surtout, l'Iliade, parlent de batailles et des exploits de guerre. Peut-être pour cette raison, les historiens ont toujours associé la culture à la guerre et ont fait valoir que dans la longue période pendant laquelle les hommes ont demeuré dispersés en bandes de chasseurs-cueilleurs, on pouvait parler de la violence entre les personnes, mais pas de guerre. Cela a changé.

    La découverte récente d'un massacre vieux de 10 000 ans, près du lac Turkana, au Kenya, vient à confirmer les soupçons des scientifiques, observant  aussi  que les chimpanzés organisent des raids contre d'autres groupes : la guerre est aussi vieille que notre espèce; avant qui existent les propriétés et la défense d' un territoire, il y avait déjà des conflits. « Le Néolithique n'a pas inventé la guerre. Les chasseurs-cueilleurs du Mésolithique ou Paléolithique déjà combattirent", écrit le chercheur Jean Guilaine, du Collège de France, dans son dernier essai, Cain, Abel, Ötzi: l'Héritage Néolithique.

    Ce professeur, un des plus grands experts du Néolithique  - le moment où l'humanité a domestiqué des plantes et des animaux et a commencé l'agriculture et, donc, la culture moderne, fait quelques 12 000 ou 10 000 années - cite d'autres cas d'assassinats et de brutalités dans la préhistoire. Le plus célèbre est celui de  Jebel Sahaba, au Soudan, une sépulture du 12 000 av. J.-c., dans laquelle un groupe de 59 corps retrouvés,  montre des signes de violence. Le cas de Turkana, dévoilé par Nature en janvier, est différent car il est clair qu'il s'agissait de sociétés de chasseurs nomades avec un degré considérable de violence organisée.

    Juan M. Vicent, de la SCCI , un des principaux experts de l'art pariétal, explique que la guerre dans la préhistoire est "l'un des débats fondamentaux en anthropologie". Il s'agit d'un débat qui réplique la différence cruciale entre Thomas Hobbes et Jean-Jacques Rousseau, entre l'idée d'êtres violents par nature « l'homme est un loup pour l'homme », défendu par le premier - et celle du "bon sauvage" du philosophe suisse.

    «L'histoire de la guerre commence avec l'écriture, mais il ne faut pas oublier la préhistoire, » écrit l'historien militaire John Keegan, dans son histoire classique de la guerre. « Les préhistoriens sont aussi radicalement divisés comme les anthropologues en ce qui concerne la question de savoir si l'homme était ou non violent avec son propre genre. »

    Turkana peut mettre fin à ce conflit et donner la raison à Hobbes. "Cette constatation montre que la violence mortelle entre les groupes est antérieure à l'agriculture," explique Luke Glowacki, chercheur en biologie de l'évolution humaine à l'Université de Harvard. "De nombreux anthropologues estiment que les premières sociétés humaines maintenaient  une sorte de conflit militaire, mais jusqu'à présent n'existaient pas de données qui prenaient en charge ce sentiment".

    « Vincent, cependant, est moins catégorique: « la première chose à garder à l'esprit est que les sociétés de chasseurs-cueilleurs ne sont pas un type spécifique de la société, différent dans leur organisation et leurs pratiques culturelles des autres organisations d'agriculteurs primitifs,  mobiles ou sédentaires (terme également débattue), aux agriculteurs, horticulteurs...  Il dépend aussi de ce que signifie le terme. Si nous comprenons la guerre dans le sens de la violence comme une forme de résolution des conflits interpersonnelle ou intercommunautaire, il n'y a aucune société humaine qui ne soit pas représentée . Si nous comprenons la guerre dans le sens d'une pratique sociale systématique, comme une continuation de la politique par d'autres moyens, alors no. "La guerre comme nous l'entendons, c'est un épiphénomène de l'État et les sociétés primitives ne sont que : sociétés non étatiques", ajoute.

    "La guerre dans l'humanité a toujours a été associée aux sociétés sédentaires. Par là, la découverte de Turkana est donc frappante, "dit Antonio Rosas, chercheur de la SCCI et paléontologiste du Musée National des sciences naturelles, auteur de l'homme de Neandertal.

    Les violences entre groupes de chimpanzés, sur les quelles  il y a déjà une vaste documentation,  entraînent à  beaucoup de chercheurs à penser que c'est un modèle de violence organisée, qui a continué en nous. Glowacki, cependant, fait une autre lecture: « les origines de la violence humaine sont probablement similaires à celle que nous pouvons voir dans ces primates. Mais il ne faut pas oublier que les chimpanzés et les humains sont uniques aussi pour leur capacité de solidarité entre les groupes. Échanges et coopération ont été beaucoup plus importants dans l'évolution humaine que la guerre".

     

    * Guillermo Altares / El Pa¡s

     

     


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